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Bienal Internacional de Arquitectura

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Nouvelles

La participation de près de 30000 personnes ratifie le succès de la I Biennale Internationale d'Architecture du Pays Basque - MUGAK

  • Les conférences et tables rondes de la semaine inaugurale, l'exposition de RCR Arquitectes, la participation de l'École d'Architecture de l'Université du Pays Basque, l'exposition ‘La ciudad que perdimos’ (‘La ville que nous avons perdue’) et les journées sur le vieillissement et le logement ont été les activités les plus séduisantes pour le public.
  • Le conseiller Iñaki Arriola annonce que la prochaine édition s'étendra à Bilbao et Vitoria-Gasteiz. 

 

Près de 30000 personnes ont assisté aux actes organisés lors de la première édition de la Biennale Internationale d'Architecture du Pays Basque MUGAK. Iñaki Arriola, conseiller en Environnement, Planification du Territoire et Logement du Gouvernement Basque, institution qui a impulsé l'événement, s'est réuni aujourd'hui avec le directeur de Logement et Architecture, Pablo García Astrain, et le commissaire de la Biennale, Pedro Astigarraga, pour effectuer un premier bilan et la conclusion principale a été  la réponse très favorable du public en relation aux activités organisées pendant ces trois derniers mois.

La Biennale a été inaugurée le 6 novembre et a terminé le mois de janvier dernier, même si, aussi bien avant qu'après, des activités ont été réalisées en dehors du programme officiel. 125 événements ont été organisés au total, y compris des conférences, des expositions, des tables rondes, des journées, des ateliers, des visites guidées...

Le rendez-vous qui a aujourd'hui eu lieu entre les organisateurs a servi à analyser les résultats. "Le succès auprès du public, avec près de 30000 participants dans les activités organisées, ainsi que la qualité des événements programmés ratifient la réussite de cette première édition de la Biennale", a assuré le conseiller du Logement.

M. Arriola a souligné le mérite et difficulté qu'entraîne réussir à ce qu'une Biennale démarre dans sa première édition avec une exposition de la meilleure architecture disponible au monde, comme a été l'exposition ‘Creatividad compartida’ (‘Créativité partagée’) des gagnants du Prix Pritzker 2017. "Cela n'a pas été facile non plus  -a-t-il ajouté-  de réunir des personnalités avec la projection internationale des architectes Rafael Aranda ou Sou Fujimoto, ou réussir à ce que la sculptrice Cristina Iglesias présente lors de la Biennale son projet artistique pour l'île de Santa Clara".  C'est pourquoi il a voulu mettre en valeur l'effort réalisé par la Direction du Logement et Architecture et le travail que le commissaire et son équipe ont réalisé tout le long de ces derniers mois.

Il a aussi remercié la collaboration de l'Université du Pays Basque, la Mairie de Saint Sébastien, la Députation Forale de Gipuzkoa et "tous les organismes liés à l'art et la culture qui se sont engagés à soutenir ce projet".

M. Arriola a expliqué que bientôt on va commencer à avancer dans la conception de la prochaine édition de la Biennale. "Même si c'est encore un peu tôt, nous avons déjà une idée pour commencer à travailler, nous voulons approfondir dans la dimension sociale de l'architecture et explorer des solutions d'avenir en matière de logement depuis ce point de vue aussi".​

Il a aussi annoncé l'idée de "faire prendre part les trois capitales basques dans cet évènement, de manière à ce que Saint Sébastien se situe comme siège principal de la Biennale en 2019 mais Bilbao et Vitoria-Gasteiz en fassent partie aussi  et aient des évènements d'importance".  

Entre les points culminants de la Biennale il a souligné les conférences de la semaine inaugurale, aussi bien à cause du haut niveau des conférenciers qu'à cause de la réponse du public, car les salles ont été pleines dans la plupart des cas du 7 au 10 novembre. Dans le Palais Miramar ont a eu des architectes de premier ordre international, comme Rafael Aranda (RCR Arquitectes, prix Pritzker 2017), Sou Fujimoto, Solano Benítez et Gloria Cabral, ou les français Alain Tavés et François Chastanet. Le mois de janvier dernier, nous avons aussi eu la possibilité d'écouter Cristina Iglesias, qui a présenté son projet artistique pour le phare de l'île Santa Clara de Saint Sébastien, et l'américain Alex Anmahian, invité du Cluster Habic.

L'exposition du cabinet RCR Arquitectes, ‘Creatividad compartida’, ‘Créativité partagée’, a été une des propositions plus attirantes de MUGAK. Située dans la zone noble du rez-de-chaussée de Miramar (dans le Palais on pouvait trouver une autre dizaine d'expositions) elle a réussi à attirer l'attention de plus de 8000 visiteurs pendant les trois mois de la Biennale, même si elle a été ouverte principalement le week-end. L'exposition ‘La ciudad que perdimos’ (‘La ville que nous avons perdue’) a aussi réuni un grand nombre de public, exposition organisée par Áncora dans le couvent Santa Teresa qui continuera ouverte tout le mois de février. Elle compte déjà  plus de 4500 visites.

Une autre réussite de MUGAK, qui la différencie par rapport à d'autres Biennales dans le genre a été la participation active de l'École d'Architecture de l'Université du Pays Basque. Ses 600 élèves se sont installés dans le siège de la Biennale, dans le Palais Miramar, pendant la semaine inaugurale, et ont participé aussi dans de nombreuses activités. Comme exemple, les élèves ont eux-mêmes été les guides dans l'exposition de RCR pendant deux mois. Ils ont aussi joué le rôle principal dans certaines expositions comme  ‘Análisis Técnico de Construcciones Históricas’ ( ‘Analyse Technique de Constructions Historiques’) dans le centre Carlos Santamaría ou ‘Gipuzkoa Brut’ dans le centre Koldo Mitxelena.

Autres écoles d'architecture ont aussi collaboré avec MUGAK, comme celles de Valencia , Reus, Montpellier et Bordeaux, ainsi que le centre de design Kunsthal d’Irun ou l’École de Cinéma et Vidéo (ESCIVI) d’Andoain.

La Biennale a pu s'étendre dans toute la ville grâce à la collaboration d'une vingtaine d'établissements liés à l'architecture, l'art et la culture. Avec la Députation de Gipuzkoa, la Mairie de Saint Sébastien et l'Université du Pays Basque, ont participé le groupe pour la conservation du patrimoine Áncora, l'Archive Peña Ganchegui, l'association culturelle architectonique Atari, le Cluster Habic, l'École Officielle d'Architectes du Pays Basque et Navarre (COAVN), la salle Dabadaba, l'Espace Réflex, Gráficas Michelena, le Groupe Elektra, le centre Koldo Mitxelena, le Muséum Cemento Rezola, le centre international  de culture contemporaine Tabakalera, le Musée San Telmo, ainsi que les galeries d'art Altxerri, Arteko, Ekain, Kur et Vetus Art.

Un des engagements les plus fermes de MUGAK a été de dépasser son domaine de compétences au-delà du monde de l'architecture. C'est pourquoi cela a favorisé, avec grand succès, la relation avec d'autres disciplines. Un des évènements avec plus de réponse de la part du public ont été les tables rondes où ont participé des écrivains comme Fernando Savater, Harkaitz Cano, Bernardo Atxaga et Ramon Saizarbitoria, ainsi que Manuel Vicent, Igor Calzada, Josep María Montaner et Soledad Gallego-Díaz.

De la même manière, la journée  ‘La maison dans une société qui vieillit’, organisée par Donostia Lagunkoia, où il ne restait plus d'inscriptions à cause de l'intérêt que l'avenir des logements pour les personnes âgées, a éveillé,  ainsi que les conférences qui ont eu lieu lors de la journée de clôture sur ‘L'architecture du logement’.

Il y a même eu une place pour les plus petits. Entre les ateliers qui ont été organisés, se sont détaché ceux adressés  aux enfants et organisés par  Maushaus, qui ont complété toutes les places disponibles.

C'est à cause de tout cela que nous pouvons affirmer que la première édition de Mugak, la Biennale Internationale d'Architecture du Pays Basque a eu un remarquable succès d'acceptation et de participation, accomplissant un autre de ses principaux objectifs, celui de rapprocher l'Architecture des citoyens.



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