La première édition de la Biennale Internationale d’Architecture du Pays Basque va avoir lieu à Saint Sébastien pendant les mois d’novembre, décembre 2017, et janvier 2018. Les jours centraux seront ceux du 7 au 10 novembre.
Ce projet est né sous le parrainage du Ministère de l'Environnement, Aménagement du territoire et Logement du Gouvernement Basque, par le biais de son Département du Logement. Dans la conception et la réalisation de cette première édition ont collaboré aussi d’autres institutions publiques comme : l’Excellentissime Mairie de St. Sébastien, l’Excellentissime Députation Forale de Gipuzkoa, l’Université du Pays Basque (UPV/EHU) à travers l’École Polytechnique Supérieure d’Architecture du Pays Basque (ETSA-UPV/EHU), l’École Officielle d’Architectes Basques et Navarres (COAVN) et Tabakalera, Centre International de Culture Contemporaine.
On compte aussi, avec la collaboration d’autres représentants de la société civile dans le domaine de l’architecture, tels que ATARI – Association Culturelle d’Architecture du Pays Basque, l’Association Civique ANCORA, l’Espace Réflex, le Musée Ciment Museum Rezola, Archivo Peña Ganchegui et Cluster Habic.
La Biennale a pour but la création d'un forum de discussion autour de l'Architecture, pour des académiciens, professionnels, étudiants à l'université et citoyens en général. Elle aspire à promouvoir la réflexion et le débat sur la situation actuelle de l'Architecture et le rôle que l'Architecte doit y jouer, en mettant autour de la table les principaux dilemmes et défis auxquels, aussi bien la discipline que les professionnels, doivent s'affronter aujourd'hui.
L'approche de la Biennale est internationale et prétend avoir un caractère multidisciplinaire. La rencontre aura lieu avec une périodicité bisannuelle.
Bien que chaque Biennale puisse avoir un ou plusieurs axes thématiques de réflexion et de travail, on veut que le nom générique qui les abrite soit
MUGAK -boundaries, fronteras, frontières-.
Tout au long de sa durée, la Biennale développera un stimulant programme d’activités qui comprendra conférences, ateliers, tables rondes, dialogues, expositions, itinéraires et visites guidées. Elles seront toutes gratuites et se présentent ouvertes à la totalité des citoyens.
Elle se présente aussi comme une magnifique occasion d’analyser et essayer de redéfinir les frontières qui unissent et séparent l'Architecture d'autres disciplines académiques, dans le but de récupérer la tradition humaniste qui fait le lien avec la Philosophie, l'Art ou la Culture cherchant des territoires de symbiose et collaboration avec l'Économie, la Géographie ou la Sociologie, qui aident à profiler des solutions à des dilemmes communs.
Elle aspire aussi à rompre les frontières qui circonscrivent l'Architecture à des limites très souvent difficilement accessibles et compréhensibles pour l'ensemble de la citoyenneté.
C’est bien pour cela que, vous inviter à participer à la fête de l’Architecture que représentera Mugak, va supposer d’essayer de réduire la distance qui existe aujourd’hui entre l’Architecture et la citoyenneté au service de laquelle elle doit se trouver.