Manuel Vicent, écrivain et journaliste de Valencia, a gagné le Prix Alfaguara en 1966 avec Pâques et oranges, en 1986 le Prix Nadal avec Ballade de Cain, et à nouveau le Prix Alfaguara de roman en 1999 avec Son de la mer, dont l'adaptation cinématographique a été dirigée par Bigas Luna en 2001.

Son œuvre comprend romans, théâtre, biographies, articles de journal, livres de voyages, interviews et notices littéraires.

Il a publié: Tramway à la Malvarrosa (1994), aussi adapté au cinéma par le réalisateur José Luis García Sánchez, Jardin de Villa Valeria (1996) -recueillies avec Contre Paradis dans le volume Autres jours, autres jeux (2002)-, Les meilleurs récits  (1997),  Les heures païennes (1998), La fiancée de Matisse  (2000), Corps successifs (2003),  Tu verras le ciel ouvert (2005), Voyages, fables et autres traversées (2006), Manger et boire à ma façon (2006),  Lion aux yeux verts (2008), Poker d'as (2009), , Mythologies, (2009), et Derniers mohicans (2016).

Collaborateur habituel du journal El País, une sélection de ses articles est recueillie dans Personne ne meurt la veille (2004). Ses trois romans, Aguirre, le magnifique  (2011); Le hasard de la femme blonde  (2013) et Défilé de cerfs (2015)  composent ce qu'il appelle un "retable ibérique". Avec une élégante subtilité et un extraordinaire maniement de l'ironie, dans son nouveau roman, La régate (Alfaguara, 2017), Manuel Vicent élabore une histoire sur le paradis qu'un jour nous avons tous décidé de perdre.